F. Herman Vanderhulst (24.11.2022)

Herman VANDERHULST Herman est né le 18 mars 1937 au Congo, à Léopoldville (Kinshasa), aîné d’une fratrie de six.

Il a fait ses primaires à Thysville et les deux premières années du secondaire au collège Albert 1er à Léopoldville. Puis il est venu étudier la typographie et la linotypie chez les Salésiens à Woluwe-Saint-Pierre.

Herman entra au postulat des Frères jésuites le 24 mars 1958 et au noviciat six mois plus tard. Pendant le juvénat, il fit des études de secrétariat par correspondance et de sciences religieuses à Leuven.

En 1964, retour au Congo pour travailler à la Bibliothèque de l’Etoile. Quand elle a été fermée en 1966, Herman est envoyé au collège de Bukavu où il reste 16 ans. Il était l’adjoint du préfet de discipline, professeur de religion au cycle d’orientation et animateur spirituel pour les plus jeunes. Il encadrait aussi les novices de Cyangugu qui venaient une fois par semaine pour enseigner la religion aux enfants. Durant ces années, Herman a également composé des manuels de religion qui ont connu une large diffusion. Leur titre est mémorable : « Vivre heureux ».

Il a été à l’origine de nombreuses vocations religieuses parmi ses élèves. Il a fait son Troisième An en 1968 et prononcé ses derniers vœux à Kortenberg le 15 août 1972. Cependant, à cause de sa santé, il doit quitter le collège, et il sera durant quatre ans secrétaire du P. Provincial à Kinshasa.

La maladie se montrant toujours plus agressive, Herman doit rentrer définitivement en Belgique. On le nomme au collège Saint-Servais de Liège. Il s’y occupe de l’animation religieuse des petits, du Mouvement eucharistique des jeunes, de séjours à la maison de vacances de Botassart. Il collabore également à l’imprimerie du collège.

En 1994, Herman est à Bruxelles, trois ans à la maison du P. Provincial et onze ans à la communauté du Collège Saint-Michel. Il y travaille essentiellement à la bibliothèque de l’IET. Pendant ces années, Herman a pu faire, grâce à son frère Baudouin, deux très beaux voyages au Venezuela et en Algérie.

La sclérose en plaques gagnant irrésistiblement du terrain, Herman rejoint « La Colombière » en 2015. Il y a fait preuve d’un grand courage, car la maladie le fatiguait très fort. Heureusement, il était très entouré par sa famille qui lui rendait régulièrement visite. On le gâtait de DVD, d’orchidées, de friandises et autres délicatesses.

Pendant les dernières semaines de sa vie, Herman a bénéficié de soins palliatifs, et il s’est éteint le 24 novembre, juste après la messe où sa communauté l’avait confié à la Vierge.

P. André de L’Arbre sj
communauté jésuite de la Colombière à Bruxelles

Article publié le 27 octobre 2022

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