Fiche Ecojesuit : Vivre un Carême écologique
Le Carême est un temps propice pour vivre un temps de conversion écologique, en nous laissant appeler en profondeur à un changement à la fois dans notre attitude intérieure et dans nos habitudes de vie.
Le Carême est un temps propice pour vivre un temps de conversion écologique, en nous laissant appeler en profondeur à un changement à la fois dans notre attitude intérieure et dans nos habitudes de vie.
La conversion écologique passe notamment par l’écoute profonde de la clameur des premières victimes de cette crise : les personnes les plus fragiles et les plus pauvres, que nous sommes appelés à secourir, à la suite du Christ.
La conversion écologique passe notamment par l’écoute profonde de la clameur des premières victimes de cette crise : les personnes les plus fragiles et les plus pauvres, que nous sommes appelés à secourir, à la suite du Christ.
La crise écologique dépasse le seul changement climatique, et elle est directement liée à la réponse aux besoins humains fondamentaux. Seule une vision intégrale de l’écologie peut nous permettre de répondre à cette crise globale de manière ajustée.
L’action collective, en politique et dans le monde économique, est indispensable pour mettre en œuvre la transition écologique. Elle complète la nécessaire évolution de nos pratiques individuelles.
Dans nos actes de consommation, en parallèle d’une démarche de sobriété visant à acheter moins, nous pouvons choisir d’encourager des entreprises qui produisent en prenant soin à la fois des personnes et de la Terre.
Cette attitude spirituelle fondamentale irrigue notre chemin de conversion écologique. Elle ajuste notre relation à la Création, qui vient de Dieu et est aimée de lui.
Changer de banque, un geste auquel on ne pense pas toujours, a de fortes conséquences pour notre Maison commune. Le type d’activités financées par notre banque peut en effet alimenter la crise climatique.
Manger local peut être plus écologique, mais cela a surtout du sens dans la vision de l'écologie intégrale présente au cœur de Laudato si’. Ce choix permet de prendre soin du lien humain, en particulier avec nos frères et sœurs paysans, et de s’ancrer concrètement dans un territoire.
En adaptant aux conditions locales leurs usages ménagers et en optimisant les ressources de quelques matières premières, nos anciens cultivaient un art de vivre respectueux de l’environnement.