Du scoutisme à la Compagnie de Jésus : portrait du P. Benoît Willemaers sj

Le P. Benoît Willemaers sj, engagé auprès des jeunes à Bruxelles et au Centre Social Jésuite Européen, partage son parcours de foi, son chemin dans la Compagnie de Jésus et sa mission au service de l’Église et du monde.

Je suis né en 1981 à Verviers dans une famille de quatre enfants. Il n’y a pas de grands mystères quant aux racines profondes de ma vocation. Mes parents étaient impliqués dans la vie pastorale et sociale de notre paroisse et c’est en famille que la découverte de la vie de foi s’est faite. Je suis aussi passé par un collège jésuite. Trois ou quatre jésuites étaient des hôtes fréquents de la famille ; je suis tombé assez naturellement dans le bain de la Compagnie de Jésus. C’est aussi au collège Saint François-Xavier que j’ai été très marqué par l’implication dans des œuvres sociales (école de devoirs, camps de vacances pour jeunes, etc.), à l’instigation d’un professeur de religion, Philippe Massart. Pour être complet, le scoutisme et des pèlerinages réguliers à Lourdes avec des personnes malades m’ont aussi fortement marqué.

Après des études de sciences politiques et de droit européen qui m’ont fait un peu voyager (Liège, Colorado, Pologne), s’est posée avec force la question du sens de ce que je faisais, de l’unité de ma vie. Le sentiment aussi que je laissais de côté la joie à me donner, qui m’avait accompagnée auparavant. Du coup, je me suis retourné vers la Compagnie de Jésus, et, après un an de discernement vécu à la communauté de la Viale Europe à Bruxelles, je suis entré au noviciat en septembre 2006.

Depuis, j’ai eu un parcours un peu « généraliste » dans la Compagnie de Jésus. Deux ans au service des demandeurs d’asile en détention, au sein du Service Jésuite aux Réfugiés, cinq ans d’études en philosophie et théologie à Paris, un an comme diacre en paroisse à Liège, trois ans au service de l’apostolat des jeunes à Bruxelles, deux ans comme aumônier universitaire. Sans oublier un petit investissement dans l’apostolat spirituel, à travers l’accompagnement régulier de retraites, d’équipes CVX et l’accompagnement du lancement de « Prions en Chemin ».

Depuis mon retour du troisième an, passé au Liban, il y a un an et demi, mon temps se partage entre le travail au Centre Social Jésuite Européen (JESC) et la pastorale des jeunes adultes au sein de Magis Bruxelles. Retour aux sources d’une certaine façon au JESC, qui offre un regard chrétien sur l’intégration européenne, continuité dans l’apostolat auprès des jeunes. Mais, dans un lieu comme dans l’autre, la mission reste la même : aider les chrétiens d’aujourd’hui à ancrer leur vie, privée autant que professionnelle, dans une relation au Christ toujours approfondie.

P. Benoît Willemaers sj

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Article publié le 20 décembre 2024

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