En avril, prions avec le pape François pour les petits cultivateurs et les chrétiens d’Afrique

En avril, le pape François invite les chrétiens à se mobiliser par la prière pour un défi qui concerne les petits paysans : pour qu’ils reçoivent une juste rémunération pour leur travail précieux.

Sa 2ème intention est tournée vers les chrétiens d’Afrique : pour que les chrétiens d’Afrique témoignent de leur foi au Christ au milieu des conflits. Le P. Xavier Jahan, sj, directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape-France présente la première intention dans cet éditorial.

« Ici, là-bas, petits paysans, richesse pour le monde ! »

En ce mois d’avril, le pape François nous encourage en vidéo à porter dans la prière les petits exploitants agricoles : « pour qu’ils reçoivent une juste rémunération pour leur travail précieux. » Il s’agit là d’un enjeu de justice (percevoir une juste rémunération), et de reconnaissance pour la valeur inestimable de leur travail.

Cela peut nous sembler une préoccupation lointaine ou secondaire alors que la population est devenue majoritairement citadine (plus de 50% au niveau mondial ; plus de 75% au niveau français). Le pape nous rappelle donc l’enjeu majeur que représentent ces petites exploitations à taille humaine. Il suffit de voir les récentes contributions grand public comme les films « Demain » ou un peu plus anciennes comme « Les moissons du futur» en 2012, ou « Samsara » en 2011 ou encore « Home » de Yann Arthus-Bertrand en 2009 pour comprendre rapidement que laisser l’exploitation de la terre à de grandes mégastructures de l’industrie agroalimentaire conduit tout simplement à une catastrophe pour tous. La vidéo de ce mois en donnant la parole à un éleveur nous éclaire largement sur ce thème.

Il est important aussi que nous prenions conscience aussi de ce que représente le « poids » de l’agriculture familiale pour l’alimentation mondiale et la main d’œuvre qu’elle représente , les chiffres en parlent fort bien.

Or, il y a une urgence de soins à apporter à notre terre pour que celle-ci puisse continuer à nous donner sa fécondité à long terme. Ce geste de soin, geste de miséricorde par excellence, respectueux de la « terre blessée », ce sont les petits exploitants qui le délivrent en premier. Soin d’urgence. Soin vital. Nous pouvons lire, à ce sujet, les témoignages de Bertrand et Michel : « Le cri du cœur d’un paysan » et « Un maître-mot ‟adaptation” » sur le site prier au cœur du monde.

S’il nous semblait ne pas être directement concernés par ce défi, l’appel du pape vient nous rappeler avec fermeté, au contraire, que notre prière, est justement ce premier soin que tous, nous pouvons et nous avons à apporter.

Alors pas d’hésitations : mobilisons-nous pour entraîner autour de nous nos frères et sœurs baptisés dans cet engagement à tenir bon dans la prière pour ce défi! Nous comptons sur chacun de vous !

> Source : Zenith

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