Retour sur l’ordination diaconale de dix-sept jésuites le 20 avril en l’église Saint-Sulpice à Paris

Dix-sept jésuites ont été ordonnés diacres le samedi 20 avril à 15h00 en l’église Saint-Sulpice à Paris, par Mgr Philippe Marsset, évêque auxiliaire de Paris. Retour sur ce jour de joie.
C’est dans l’église Saint-Sulpice à Paris que Paul, Pierre Alexandre, Ulises, Thomas, Joseph, Peter, David, Matthew, Sudhir, Perrin, Aseervadam, Joseph, Sanjay, Emmanuel Nwowe, Fernando, Rivelt et Amit ont été ordonnés diacres le samedi 20 avril, par Monseigneur Philippe Marsset, évêque auxiliaire de Paris.
Les ordonnés étaient entourés de leurs familles, de leurs amis venus parfois de très loin : en effet, les ordinands venaient de 12 Provinces jésuites différentes, témoignant de la présence internationale de la Compagnie de Jésus. Une diversité que le P. Thierry Dobbelstein sj, Provincial, n’a pas manqué de souligner, non sans humour, dans son mot d’accueil présentant les ordinands : « Si nous sommes fiers, c’est une fierté partagée. Partagée avec les Provinces dont ils sont originaires. Partagée aussi avec les villes où ils vivent actuellement, comme ils n’ont pas tous la chance d’être à Paris. »
Dans son homélie, Mgr Philippe Marsset a appuyé sur le sens que la Parole de Dieu donne à ce que nous vivons : « La Parole de Dieu est capable de donner du sens aux événements que nous célébrons, il suffit d’entrer à l’intérieur de cette relation à la Parole de Dieu et à Jésus-Christ pour trouver ce sens. Cette Parole d’évangile, c’est le don que Dieu vous fait comme une réponse ou un accompagnement à ce « Me Voici » que nous venons d’entendre, dix-sept fois répété. »
Emmanuel Nwowé et Amit ont conclu cette belle célébration par de larges et chaleureux remerciements, en français, puis traduit en anglais, terminant par des mercis dans toutes les langues.
Joie, fraternité, émotion, chants et silence… telles ont été les tonalités de cette belle célébration. Nous confions ces tout nouveaux diacres à votre prière.
- Paul CATHERINOT (France, Province d’EOF)
- Pierre Alexandre COLLOMB (France, Province d’EOF)
- Ulises COVARRUBIAS (Etats-Unis, Province de l’Ouest)
- Thomas DIVYANATHAN (Inde, Province de Chennai)
- Joseph GEBRAIEL (Egypte, Province du Proche Orient)
- Peter Paul HORO (Inde, Province de Ranchi)
- David INCZAUSKIS (Etats-Unis, Province Centrale)
- Matthew IPPEL (Etats-Unis, Province Centrale)
- Sudhir LAKRA (Inde, Province de Ranchi)
- Perrin LEFEBVRE (France, Province d’EOF)
- Aseervadam METTI (Inde, Province d’Andhra)
- Joseph LORENZ (Etats-Unis, Province de l’Est)
- Sanjay MARANDI (Inde, Province de Patna)
- Emmanuel Nwowe WANFEO (Cameroun, Province d’Afrique Occidentale)
- Fernando SALDIVAR (Etats-Unis, Province de l’Ouest)
- Rivelt SILNEUS (Haïti, Province du Canada)
- Amit TOPPO (Inde, Province de Hazaribagh)
Extraits de l’homélie de Monseigneur Philippe Marsset, évêque auxiliaire de Paris :
« Ce n’est pas rien « Me voici ». « Me voici », c’est la réponse d’Abraham, la première fois que Dieu parle à un homme. « Me voici », c’est la réponse de Moïse au buisson ardant. « Me voici », c’est la réponse du petit Samuel au prêtre Elie. « Me voici, je suis la servante du seigneur », c’est la réponse de la Sainte Vierge. Donc, votre « Me voici » n’est pas simplement un « Me voici » humain, c’est d’abord et en même temps un « Me voici » biblique, théologique, une réponse à un Dieu qui parle à son peuple. Et l’engagement au célibat consacré que vous avez renouvelé juste après ce « Me voici » dit la radicalité de ce « Me voici ». « Fais de moi ce que tu veux ; je suis disponible à ton Esprit Saint ». Cet engagement au célibat consacré, qui est en même temps le même moment où le diacre s’engage à la fidélité de la prière des heures, est le signe que ce que vous vivez vient de ce don que Dieu vous fait. »
« […] Le premier amour, c’est évidemment l’amour de la Parole de Dieu. L’amour de la Parole, même dans les paroles qui sont dures. Le diacre est ordonné à la proclamation de la Parole, et à la proclamation qu’il a à faire au quotidien, que la Parole de Dieu est performative. Cette Parole que Dieu vous donne est parfois dure. Il y a des paroles que l’on aime bien dans les évangiles, et il y a des paroles qui sont rudes à entendre. Et celle que nous venons d’entendre, qui a fait fuir une bonne partie des disciples et des amis de Jésus, fait partie de ces paroles qui sont rudes. Une parole qui nous apparait rude dans notre vie chrétienne, c’est une parole par laquelle Dieu veut que nous regardions quelque chose qui est en nous douloureux ou pas encore ajusté. Et justement, que nous n’entretenions pas avec la parole de Dieu un rapport rationnel, mais que nous entretenions avec Jésus-Christ un rapport relationnel. Au niveau de la raison, Pierre aurait dû raisonnablement partir et les douze aussi, après ce discours sur le pain de vie. Ce n’est pas raisonnable. Il y a donc un acte de foi à faire dans la personne de Jésus, toujours, pas que mais toujours, médiatisé par l’amour de la Parole. Et si un diacre est ordonné pour le service de la Parole d’abord, c’est pour qu’il puisse vivre de cette relation qui donne vie, qui donne fécondité, qui donne sens à quelque chose d’autre que l’humanisme, la bonté ou la gentillesse. Votre premier attachement est de scruter ces écritures. Car comme l’a dit saint Jérôme : « L’ignorance des écritures, c’est l’ignorance du Christ ». L’amour des écritures, c’est l’amour du Christ. »
« Le deuxième attachement du diacre, c’est le service de l’autel. Le service de la table eucharistique. Avec ce discours que nous venons d’entendre sur le pain de vie, l’amour du diacre est pour l’eucharistie, et plus particulièrement pour Jésus qui dit qu’il est le pain de vie. » […]
« Le troisième service est celui des pauvres et des petits. Et dans cela, le service de l’Eglise. C’est elle qui nous donne l’Ecriture Sainte, les sacrements, la Parole. » […]
« Que la vocation qui est la vôtre et qui s’accomplit aujourd’hui dans ce premier terme que nous appelons l’ordination diaconale, vous fasse garder cette mémoire aussi que saint Pierre et Jésus nous ont laissé : Jésus ajouta que « Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père ». Par la médiation de Jésus Christ et de son Eglise, c’est le Père lui-même qui vous donne votre vocation. »
Retour en images
> Voir toutes les photos dans l’album sur Flickr / @ Marie-Christine Bertin / Diocèse de Paris et @ Yannick Boschat
Témoignage :
Chargée de communication depuis 8 mois, Manon Priolo assistait à ses premières ordinations diaconales jésuites. Un événement vécu avec une émotion particulière, Manon ayant participé à la communication précédant l’événement.
C’est en l’église St-Sulpice à Paris qu’ont résonné dix-sept « Me voici » samedi 20 avril 2024, en réponse à l’appel au diaconat de Monseigneur Philippe Marsset, évêque auxiliaire de Paris.
Joie et émotion de voir une église bien remplie, une chorale investie et une interminable procession de prêtres venus entourer et accompagner les dix-sept ordinands pour cette étape si importante de leur parcours.
Paul, Pierre Alexandre, Ulises, Thomas, Joseph, Peter, David, Matthew, Sudhir, Perrin, Aseervadam, Joseph, Sanjay, Emmanuel Nwowe, Fernando, Rivelt et Amit rayonnaient de leur foi et portaient fièrement la diversité des jésuites, en représentant à eux seuls 12 provinces différentes. La célébration était à l’image de leur diversité : du mot d’accueil en passant par les chants ou les lectures, diverses langues se côtoyaient joyeusement. La retransmission en direct sur la chaine YouTube de la Province a également permis une large communion avec les proches qui se trouvaient aux quatre coins du globe. Il régnait une atmosphère joyeuse dans l’immensité de l’église Saint-Sulpice, faite de fraternité, de chaleur et de recueillement. Quel moment fort que celui où dix-sept compagnons se sont allongés à sur le sol pour la prostration, sous la litanie des saints entamée par l’assemblée, afin de signifier leur abandon à Dieu.Instant émouvant aussi que celui où le P. Emile Gebraiel sj, jésuite égyptien ordonné diacre un an plus tôt à Saint-Ignace, a revêtu son jeune frère Joseph de son étole diaconale.
Joie d’avoir pu vivre cette célébration et d’en avoir goûté les fruits. Ad Majorem Dei gloriam !
Voir le replay de la cérémonie d’ordination :
« Pourquoi je suis devenu jésuite ? » : Ils témoignent de leur vocation
Découvrez le témoignage de Perrin Lefebvre sj
Découvrez le témoignage de Pierre Alexandre Collomb sj
Découvrez le témoignage de Paul Catherinot sj
Paul CATHERINOT (EOF)
Paul est né le 7 juin 1985 à Lille. Dernier d’une famille de 5 enfants, il passe ses jeunes années entre la musique (piano) et le scoutisme. Le nez dans les atlas, il aiguise son intérêt jamais démenti pour l’histoire grâce au jeu d’ordinateur « Civilization ». Diplômé de Sciences Po, il passe l’agrégation d’histoire et enseigne un an dans le public où il vit son premier « experiment » avant l’heure. C’est durant ses années d’aumônerie à Sciences Po qu’il rencontre les jésuites et découvre la spiritualité ignatienne. Leur approche à la fois libre, bienveillante et exigeante de la société et du monde, la manière dont les Exercices de saint Ignace entrent de manière puissante en résonance avec sa vie d’étudiant et de jeune adulte l’amènent à entrer dans la Compagnie en 2013. Son baccalauréat canonique en poche, il arrive en 2020 à Lyon où il enseigne avec joie l’histoire-géographie aux élèves du lycée saint Marc.
« Pourquoi je suis devenu jésuite ? » : Découvrez le témoignage de Paul
Pierre Alexandre COLLOMB (EOF)
De ses études d’ingénieur à l’Institut Catholique d’Arts et Métiers (ICAM) de Lille, il garde une curiosité et une ouverture au monde façonnées par la pédagogie jésuite. Son premier emploi l’envoie aux Etats-Unis pendant six ans dans un contexte international. La découverte de la prière ignatienne, qui unit l’intelligence et la sensibilité et ouvre à la liberté, sera déterminante dans son cheminement vocationnel. Une année en Algérie confirme son désir d’entrer dans la Compagnie de Jésus, ce qu’il fera en 2013 aux côtés de sept autres conovices, dont Paul. Sa mission en aumônerie d’étudiant a fait grandir son appel d’être au contact de personnes parfois loin de l’Église et d’écouter ce qu’elles ont à dire. Passionné d’art, il porte la conviction que la recherche de la beauté est un chemin particulier pour rejoindre le monde dans ses aspirations et y annoncer l’Évangile. La vie fraternelle est pour lui un lieu où expérimenter déjà cette beauté dans le soin d’un plat bien dressé ou la joie d’une conversation.
« Pourquoi je suis devenu jésuite ? : » Découvrez le témoignage de Pierre Alexandre
Ulises COVARRUBIAS (UWE)
Thomas DIVYANATHAN (CEN)
Joseph GEBRAIEL (PRO)
Avant d’entrer au noviciat en 2012, Joseph a passé une année au collège jésuite de Minia (Jesuit Fathers’ School), où il a un premier aperçu de la vie jésuite. Après le noviciat, il étudie la philosophie et la civilisation arabe au Liban, où il travaille aussi comme aumônier auprès d’étudiants. Il retourne au collège de Minia pour la régence, puis est ensuite envoyé aux Facultés Loyola Paris (Centre Sèvres), en 2019, pour étudier la théologie. Il y termine un premier cycle de théologie, et y poursuit actuellement ses études en deuxième cycle. Au cours de sa formation, Joseph a réalisé que l’amour véritable implique toujours une incarnation, c’est-à-dire aller vers l’autre et le rencontrer dans sa réalité. Pour lui, c’est en étant avec l’autre, à ses côtés, que nous pouvons découvrir la présence de Dieu.
Peter Paul HORO (RAN)
Les voir vivre la mission jésuite dans divers domaines – éducation, justice sociale, etc. – a suscité en lui le désir de faire partie de quelque chose de plus grand que lui. Le sens de la communauté et les valeurs partagées qu’il a trouvés parmi les jésuites l’ont finalement amené à rejoindre leur mission. A l’âge de 17 ans, avec d’autres jésuites, il entre au pré-noviciat en 2009. Il y passe un an et profite de ce temps pour en apprendre davantage sur la Compagnie de Jésus, sa spiritualité, et discerner sa vocation. En 2010, il est admis au noviciat et suit une formation classique : études profanes puis philosophie. Durant ses deux années de régence (lycée), il accompagne de jeunes adultes et les assiste dans leurs études. En novembre 2020, il est envoyé aux Facultés Loyola Paris, pour étudier la théologie. Au terme de ce cycle de formation, Peter Paul se réjouit de commencer son ministère pastoral dans sa prochaine mission en Inde.
David INCZAUSKIS (UMI)
De 2019 à 2022, il a enseigné la philosophie et l’espagnol à l’université Xavier tout en servant dans une paroisse de migrants guatémaltèques à Cincinnati, dans l’Ohio. Actuellement à Paris, il termine un second cycle en théologie systématique aux Facultés Loyola Paris, écrivant sur la relation entre la théologie de la libération et la théologie patristique. David est le référent jésuite du Cowork Magis, une œuvre jésuite qui soutient les entrepreneurs sociaux et écologiques.
Matthew IPPEL (UMI)
Compagnon de Jésus depuis 10 ans, Matthew aspire à mieux collaborer avec l’action humanisante de Dieu dans le monde. Son parcours l’a conduit sur quatre continents : des États-Unis au Pérou, et du Soudan du Sud à la France. Matthew chérit son expérience de régence avec le Service jésuite des réfugiés (JRS) au Sud-Soudan qui a suscité un désir croissant pour la mission aux frontières.
Actuellement en études de théologie à Paris, Matthew s’engage activement au sein de JRS France, en tant qu’accompagnateur dans JRS Welcome et membre du groupe de spiritualité. Il se réjouit de poursuivre ses études sur le déplacement forcé et les réfugiés.
Sudhir LAKRA (RAN)
Perrin LEFEBVRE (EOF)
Étudiant, l’expérience émerveillée de la présence de Dieu au cours des Exercices spirituels fait naître en lui le désir de la vie religieuse, comme manière de vivre de cette présence et d’aider d’autres à en vivre. Au terme d’hésitations déguisées en rédaction d’une thèse en économie, il demande à entrer au noviciat de la Compagnie en septembre 2014. Après un premier cycle entre Paris et Rome, il est envoyé en régence à l’Université de Namur où il travaille dans le département d’économie et à l’aumônerie des étudiants. Il étudie actuellement la théologie morale à l’Université de Louvain.
« Pourquoi je suis devenu jésuite ? » : Découvrez le témoignage de Perrin
Aseervadam METTI (AND)
Joseph LORENZ (UEA)
Sanjay MARANDI (PAT)
Emmanuel Nwowe WANFEO (AOC)
Il a grandi dans la foi grâce au Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) et aux religieuses qu’il a côtoyées dès son enfance. La vie simple et inspirante de l’évêque de son diocèse l’a conduit au désir de la vie religieuse. Animé par ce désir, il s’est investi dans la catéchèse des enfants et la visite des familles pendant ses études universitaires. A la fin de ses études en agro-alimentaire et en biologie végétale, il a travaillé sur la perception du changement climatique par les paysans du septentrion. Simultanément, la lecture du livre « Pèlerin des frontières » de Pierre Ceyrac a éveillé en lui le désir d’entrer dans la Compagnie de Jésus pour servir le Christ auprès des plus pauvres. Pour l’aider à mieux discerner son choix, il a été envoyé en stage d’une année à Kyabé, au Tchad et entre au noviciat le 03 septembre 2014. A la fin de son noviciat, de 2016 à 2021, il a suivi le cycle intégré au Centre Sèvres. Pour sa régence il est envoyé au centre spirituel de la Vouela au Congo à Brazzaville. Depuis septembre 2023, il fait partie de la communauté de l’écocentre spirituel du Châtelard et poursuit ses études de théologie aux Facultés Loyola de Paris.
Fernando SALDIVAR (UWE)
Il a rencontré les Jésuites pour la première fois alors qu’il étudiait l’histoire et l’économie à l’université de Georgetown à Washington. Cependant, son chemin vers les jésuites prendra quelques années de plus pour se développer, ce qui inclut des études à la faculté de droit de l’Université Southwestern à Los Angeles.
Pendant sa régence, il a été responsable de la politique mondiale et du plaidoyer pour le Réseau jésuite pour la justice et l’écologie en Afrique (JENA) à Nairobi, au Kenya. Avec JENA, il a travaillé sur des questions liées à la finance et à la politique internationales, notamment la justice climatique, en intégrant l’enseignement social de l’Église. Fernando est également diplômé de l’Université Loyola de Chicago, où il est chercheur invité au département de philosophie.
Rivelt SILNEUS (CAN)
Amit TOPPO (HAZ)
Aujourd’hui, étudiant en cycle intégré de philosophie et de théologie aux Facultés Loyola Paris, il s’épanouit dans la foi et l’amour du Christ à travers ses études et ses activités apostoliques : en pastorale des jeunes au MEJ de Poissy-Verneuil, puis comme bénévole au service des frères dans les rues à laparoisse St-Martin-des-Champs dans le 10ème arrondissement.
Retrouvez le sens et le déroulement d’une ordination diaconale :
Pour en savoir + :
Les scolastiques jésuites sont ordonnés diacres là où ils font leurs études (en général à la fin du premier cycle de théologie) et sont ensuite traditionnellement ordonnés prêtres dans leur Province jésuite.
Dans la Compagnie de Jésus, comme dans les diocèses, tous ceux qui seront ordonnés prêtres doivent d’abord être ordonnés diacres : cette figure du Serviteur marquera à vie leur manière d’être prêtre. Les diacres témoignent de la figure de Jésus Christ en tant que Serviteur : celui qui est au service de l’annonce de la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, celui qui lave les pieds des autres dans une posture d’abaissement et d’humilité, celui qui donne sa vie par amour sur la Croix dans une union intime à son Père.
> Retrouvez le sens et le déroulement d’une ordination diaconale
Pour aller plus loin :
Article publié le 25 avril 2024