Jacques Waldmann Jacques WALDMANN nous a quittés en ce premier dimanche de l’Avent pour aller, à la suite de Celui qu’il a aimé, vers le Père de tous, le nôtre, Celui qui nous accueillera en son sein.

Né le 8 juillet 1930, dans cette belle ville de Lyon, au sein du sixième arrondissement, d’une famille aisée, Jacques a accompli un bon cursus scolaire et universitaire, tout d’abord au Collège de la Trinité, puis à Saint-Joseph. Ayant en poche son baccalauréat de lettres et philosophie, il fait une année de propédeutiques à la Faculté des Lettres de Lyon …

Et le voilà, le 20 novembre 1951, qui frappe à la porte du noviciat où l’accueille le Père Charles JACQUET. Il suivra avec intérêt et détermination le cursus intellectuel, spirituel et apostolique proposé par la Compagnie. Juvénat à Laval, Philosophie à Chantilly, puis à Vals-près-le-Puy, et enfin, après deux années de régence au Collège d’Avignon, il retrouve sa bonne ville de Lyon pour les quatre années de théologie. Il est ordonné prêtre par Monseigneur MAZIERS le 7 septembre 1963.

Dès ce moment, Jacques est embarqué dans la vie des Collèges jusqu’en 2012. Tour à tour père spirituel, aumônier, documentaliste ou bibliothécaire à l’école de Provence (Marseille) et au centre Saint-Marc (Lyon), il a accompagné nombre de collégiens sur leur route. Sa culture, sa vie spirituelle, sa finesse, qui s’entendaient dans les histoires qu’il aimait raconter aux élèves, lui donnaient une belle porte d’entrée auprès d’eux, et pas seulement auprès des plus jeunes : « Homme d’une grande culture, que sa modestie le gardait d’étaler, et qu’il mettait au service des autres, il a tenu pendant des années le centre de documentation de l’école de Provence. C’était un ami solide, sur lequel on pouvait compter. Son jugement en faisait un homme de bon conseil. »

De 2003 à 2008, il fait un premier séjour à la Chauderaie comme ministre de la communauté. Puis il est sous-ministre à la communauté Saint-Ignace (rue Sala à Lyon) pendant cinq années avant de revenir à la Chauderaie en 2013…

Ici, tous ont pu apprécier son sens du service et sa bienveillance. Celle-ci était parfois cachée par un humour qui faisait partie de lui et qui l’aidait à vaincre sa timidité ; d’autres fois cette bienveillance était cachée dans de belles colères … mais elles ne duraient pas ! Nous avons apprécié la foi profonde qui était la sienne, qui l’a conduit à sans cesse approfondir sa compréhension de la Bonne Nouvelle par des lectures et bien des travaux d’écriture. Sa foi l’a si souvent conduit à venir contempler le Christ présent au cœur de notre chapelle.

Merci, Seigneur, de nous avoir fait connaître Jacques en attendant de le retrouver auprès de Toi.

André JUÈS sj et Michel ROGER sj