P. Stany SIMON sj (24.11.2016)
Né à Forrières (Ardennes belges) le 9 juin 1936, Stany Simon entre au noviciat d’Arlon le 18 septembre 1955. Après le noviciat et une année de juvénat à La Pairelle, c’est la philosophie à Eegenhoven (1958-1960). Pour la régence, il est surveillant des petits internes à Saint-Michel à Bruxelles, puis surveillant à Charleroi.
En 1964, c’est la théologie à Eegenhoven : il est ordonné prêtre le 29 juillet 1967.
Stany fait ensuite partie de la première des « petites communautés », celle de la rue Élise où il reste jusqu’en 1977, à l’exception de l’année 1970-1971 pendant laquelle il fait le Troisième An à Cormontreuil, en France.
Il exerce divers ministères et s’occupe des éditions Foyer Notre-Dame et du périodique Espérance.
En 1977, il passe dans une autre communauté d’insertion à Cureghem (Anderlecht), rue des Mégissiers : il y reste jusqu’en 1991 et en sera à deux reprises le Supérieur. Il assume une tâche d’éducateur à l’école de la Providence à Anderlecht jusqu’en 1986. Il est, pendant quelques années, coordonnateur du secteur social dans la Province.
En 1991, il devient Supérieur de la maison Saint-Ignace, il est engagé dans la pastorale du Vicariat de Bruxelles, s’occupant notamment de la formation des diacres. Il collabore aussi à la revue Lumen Vitae.
En 1997, il devient Supérieur de la communauté de La Pairelle, à Wépion. Il collabore au Centre spirituel, ainsi qu’au Cefoc à Namur.
En 2003, il redevient Supérieur de Saint-Ignace à Bruxelles, tout en continuant à collaborer au Centre spirituel, ainsi qu’aux éditions Fidélité. Dès ces années, sa santé se détériore, en particulier l’état de ses yeux qui le conduira jusqu’à une cécité presque complète. En 2009, il retourne à La Pairelle, continuant tant qu’il le peut ses engagements, mais il est de plus en plus forcé à l’isolement par son infirmité.
Arrivé à la communauté Saint-Claude La Colombière après une intervention chirurgicale, il fait une chute malencontreuse dans un escalier : transporté aux urgences, c’est là qu’il s’est éteint le 24 novembre, … après une vie remplie d’humanité et de disponibilité.
Jean-Marie FAUX sj (Bruxelles-La Colombière)
Article publié le 20 octobre 2017