Prier pour le cri de la Terre : l’intention de prière du pape pour septembre 2024

En septembre, prions pour que chacun d’entre nous écoute avec son cœur le cri de la Terre et les victimes des catastrophes environnementales et de la crise climatique, en s’engageant personnellement à prendre soin du monde qu’il habite.

« Prions pour le cri de la Terre. Si nous prenions la température de la planète, elle nous dirait que la Terre a de la fièvre. Elle est malade, comme toute personne malade. Mais sommes-nous à l’écoute de cette douleur ? Entendons-nous la douleur des millions de victimes des catastrophes environnementales ? Ce sont les pauvres qui souffrent le plus des conséquences de ces catastrophes, eux qui sont contraints de quitter leur foyer à cause des inondations, des vagues de chaleur ou des sécheresses.

Faire face aux crises environnementales provoquées par l’homme, telles que le changement climatique, la pollution ou la perte de biodiversité, exige des réponses non seulement écologiques, mais aussi sociales, économiques et politiques.

Nous devons nous engager dans la lutte contre la pauvreté et la protection de la nature en changeant nos habitudes personnelles et celles de notre communauté. Prions pour que chacun d’entre nous écoute avec son cœur le cri de la Terre et les victimes des catastrophes environnementales et de la crise climatique, en s’engageant personnellement à prendre soin du monde qu’il habite ».

L’édito du P. Jean-Luc Fabre sj, directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape France

Edito vidéo du pape prier pour la terre Année après année, depuis la publication de l’encyclique Laudato Si’ en 2015, septembre devient pour nous le mois de la Création. Alors que tout redémarre, il nous est proposé de faire halte et de rendre grâce pour la Création qui nous est donnée, remise à nos libertés. L’intention de cette année nous appelle toutefois, en plus de l’intercession pour nos frères et nos sœurs, à faire un pas concret, aussi modeste soit-il, dans le respect de la Création. Il s’agit bien de nous « engager personnellement ».
Peut-être avons-nous d’abord à prendre conscience du désespoir qui nous guette devant cette situation qui dépasse chacun de nous. Un désespoir qui peut prendre bien des formes comme celle de nous étourdir, de ne rien faire, de continuer comme si de rien n’était…
Osons écouter pleinement, en nous-mêmes, le « cri de la Terre », acceptons d’en souffrir, osons un petit geste dans le monde que nous habitons ; sachons aussi, humblement, y encourager d’autres par une parole que nous leur adressons.

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