Prier pour le droit à l’éducation des enfants et des jeunes : l’intention de prière du pape pour janvier 2025

Pour le premier mois de l’année 2025, le pape François propose à l’Église universelle de prier pour le droit à l’éducation des jeunes et des enfants.

À l’aube de cette année jubilaire, le pape François nous rappelle un besoin urgent

« Aujourd’hui, nous faisons face à une véritable « catastrophe éducative » Ce n’est pas une exagération. En raison des guerres, des migrations et de la pauvreté, environ 250 millions d’enfants sont privés d’instruction. Tous les enfants et les jeunes ont le droit d’aller à l’école, quelle que soit leur situation migratoire. L’éducation est un espoir pour tous : elle peut sauver les migrants et les réfugiés de la discrimination, des réseaux criminels et de l’exploitation. Combien d’enfants sont exploités ! Elle peut également les aider à s’intégrer dans les communautés qui les accueillent. L’éducation ouvre les portes d’un avenir meilleur. Ainsi, les migrants et les réfugiés peuvent contribuer à la société, que ce soit dans leur nouveau pays ou dans leur pays d’origine, s’ils choisissent d’y rentrer. Et n’oublions jamais que celui qui accueille l’étranger accueille Jésus-Christ.

Prions pour que le droit à l’éducation des migrants, des réfugiés et des personnes touchées par la guerre soit toujours respecté et garantisse ainsi la construction d’un monde meilleur. »

L’édito du P. Jean-Luc Fabre sj, directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape France

Parler de « droit », de « droit à l’éducation des migrants », cela veut dire que cette intention nous conduit vers la principale source formelle du droit : la loi. Il nous est alors bien profitable de réentendre la définition ramassée qu’en donne Saint Thomas d’Aquin dans sa somme : « Une ordonnance de raison en vue du bien commun, promulguée par celui qui a la charge de la communauté. » (Somme Théologique Ia Il ae question 90)
La loi vise toujours le bien commun, celui de de toute la société.
Et quelle est donc la première dimension du bien commun d’une société si ce n’est la vie, la vie en elle, la vie de tous ses membres, la vie entre ses membres, la vie avec les autres, les étrangers. Cette vie qui ne cesse de se donner, de se recevoir, de se transmettre et de se diffuser…

Aussi avons-nous à mesurer combien cette intention n’est pas que pour le bien des migrants mais pour le bien de chacun de nous et de la société tout entière, pour notre bien commun à tous. 

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Article publié le 7 janvier 2025

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