Quatre nouveaux compagnons jésuites

Le 17 octobre 2020, quatre nouveaux jésuites se sont agenouillés et ont fait leurs premiers vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance dans la Compagnie de Jésus. Pour Maxime, Bruno, Étienne et Damien, la cérémonie a marqué la fin du noviciat et le début du prochain chapitre de leur vie jésuite. Récit de cette célébration par Luke Taylor, étudiant jésuite.

Premiers voeux jésuites 2020 Un groupe intime de parents, d’amis et de compagnons jésuites était présent pour témoigner et soutenir ces nouveaux jésuites. Parmi eux, le P. Thierry Anne, maître des novices, qui les a accompagnés pendant les deux années du noviciat, le P. Xavier Nucci et le P. Alain Thomasset, les deux supérieurs qui les accueillent dans leurs nouvelles communautés parisiennes.

L’homélie du P. Xavier Nucci a attiré notre attention sur les questions de Jésus, l’une au début et l’autre à la fin de l’évangile de Jean : « Que cherches-tu… qui cherches-tu? » (Jean 1, 37 ; 20, 15). Ces paroles nous rappellent qu’en fin de compte, les vœux religieux sont une réponse à la mystérieuse invitation et à la présence de Jésus lui-même.

Le jour des voeux : un jour  à la fois ordinaire et un phare

Tous les jésuites font les mêmes vœux. Pourtant, chacune de nos histoires est unique. « Poussé par le désir de servir » sont les mots de la formule de vœux qui ont particulièrement habité l’engagement de Bruno. Déjà prêtre lorsqu’il a ressenti l’appel à la Compagnie de Jésus, il continue aujourd’hui à servir le désir du Seigneur à la manière d’Ignace de Loyola et de ses compagnons.

1ers voeux jésuites Pour Maxime, « le jour des vœux était à la fois ordinaire et un phare » : un jour d’engagement historique et une invitation à continuer à suivre le Christ dans les jours prosaïques qui suivent. Avec Damien et Étienne, Maxime poursuit sa vie de jésuite au sein de la communauté Pierre Favre, qui compte 36 personnes.

Bien que chaque appel soit unique, nous sommes aussi appelés ensemble, à la suite de ces sept amis qui ont fait ensemble vœu de pauvreté et de chasteté à Montmartre, en 1534. Le Paris d’aujourd’hui est différent de celui de la Renaissance et la Compagnie de Jésus continue de répondre à un monde en mutation. Après ces premiers vœux, les quatre nouveaux jésuites commencent une formation en philosophie et en théologie au Centre Sèvres- Facultés jésuites de Paris, qui leur permettra de répondre aux grands défis d’aujourd’hui. Prions pour que le Seigneur continue à les bénir.

Luke Taylor sj, scolastique jésuite

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Article publié le 1 novembre 2020

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