Retour sur les missions jésuites d’été 2024

Comme l’an dernier, les missions jésuites d’été ont posé leurs valises à Marseille et dans un village du nord de l’Ardèche : Lalouvesc. Manière de se mettre au service tant du peuple de la ville que celui des campagnes.

Mission jésuite Marseille 2024 L’intuition reste la même. Amener jeunes adultes et jeunes jésuites à servir ensemble une même mission : celle du Christ et de son Église. Pour cela, deux axes : la pratique d’œuvres de charité et le service explicite de la foi, tant au service des baptisés que par l’annonce du Christ à ceux qui ne le connaissent pas encore.

A Marseille, nous nous sommes cette fois-ci associés à l’association locale « La Source » pour poursuivre ensemble ce qui avait été initié il y a un an. Nourrie chaque jour d’enseignements assurés par les jésuites et d’une intense vie de prière (laudes, messe, adoration eucharistique, chapelet et vêpres), c’est ainsi  une vingtaine de personnes qui s’est quotidiennement attelée à une mission reposant sur nos deux volets : foi et charité.

Concrètement ? Au service de la foi, on peut citer l’animation de messes, l’évangélisation de rue ou encore la proposition faite aux badauds à l’occasion du feu d’artifices du 14 juillet d’entrer dans l’église du Vieux-Port, ouverte pour l’occasion,  pour y vivre un temps de silence ou d’adoration. Plusieurs centaines de personnes ont accepté l’invitation.
Mission jésuite 2024 Au service de la charité : jouer dans la rue avec les enfants des quartiers pauvres, rencontrer les personnes âgées isolées, ou encore offrir et partager un repas avec des sans-abri furent autant d’occasion de vivre le « sacrement du frère » et les œuvres de miséricordes corporelles auxquelles nous invite l’Église.

Résultat ? Des jeunes heureux d’avoir fait d’intenses et inédites expériences de prière, d’avoir rencontré les jésuites et d’avoir osé se laisser déplacer en s’asseyant à hauteur de quelques-uns des marginaux de France. Des jeunes et des jésuites heureux.

Et Lalouvesc ? La mission de Lalouvesc se vécut dans une dynamique similaire, avec quelques accents propres. A la campagne, ni migrants ni clochards. Mais des personnes isolées à visiter, la pelouse du presbytère à tondre, la porte d’une association locale à repeindre. Autant de services plus discrets mais non moins essentiels pour que continuent à vivre des lieux fragiles mais essentiels à la pratique de la foi et au tissu social d’un village de moyenne montagne.

Enfin, la quinzaine de missionnaires envoyée à Lalouvesc partit en pèlerinage, dans les pas de Jean-François Régis, saint missionnaire jésuite du XVIIe s., pour, comme lui, partir à la rencontre des populations environnantes, mendiant leur pain et leur logis au long du chemin. Belle expérience d’abandon à la Providence et d’humble partage, au gré de nos rencontres, de notre foi en Jésus-Christ. Missions jésuites d'été 2024

Côté foi toujours, outre l’animation des messes, d’une veillée de prière ou encore la visite de la Basilique, la mission de Lalouvesc se conclut par l’ostention, la bénédiction et la pose d’une croix de mission. Pour que cette grande croix de bois, de 2,5 m. de haut, bientôt marquée du millésime 2024, témoigne aux passants de demain de ce qui se vécut cette année-là : de jeunes gens et plusieurs consacrés prirent de leur temps pour partager et vivre de leur foi. Pour que tous sachent que l’Eglise n’est pas seulement du passé mais vit encore aujourd’hui. Qu’elle agit en ce monde, par l’annonce et le service, fidèle à sa mission bimillénaire, « pour la gloire de Dieu et le salut du monde »!

Article publié le 6 septembre 2024

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