Cécile Gillet est accompagnatrice spirituelle au centre spirituel jésuite de La Pairelle et fait aussi partie de l'équipe d'animation pastorale à la Chapelle universitaire de Namur. À quelques jours de Noël, elle partage cette méditation sur le thème de la joie.
Comment se vit l’Avent à l’étranger ? Le P. Bernard Haour, prêtre en mission au Pérou, donne un aperçu de ce qui se vit au sein d’une petite communauté très pauvre de la grande ville de Lima, dont l'une des membres témoigne.
Pour ce deuxième dimanche de l'Avent, le P. Tommy Scholtes sj, de l'église Saint-Jean Berchmans à Bruxelles, nous partage une méditation à partir des textes du jour. Une invitation à accueillir "Dieu qui entre dans notre histoire en prenant notre chemin. Celui de nos ravins à combler, de notre terre à aplanir."
Cyrille Causse sj, responsable des parcours Catéchuménat et Ecoute à la Maison Magis, partage une méditation de l'Avent pour accueillir l’enfant-Dieu, en redevenant nous-mêmes enfants.
Depuis l’église Saint-Ignace à Paris, Jean-Bruno Durand sj partage sa méditation du 1er dimanche de l’Avent.
Aujourd’hui, nous entrons dans l’Avent. Nous commençons donc le chemin qui nous conduira jusqu’à la fête de Noël. Nous attendons, nous espérons et nous veillons.
Veillons à travers les saisons. Que les arbres enfin fleurissent Ou que du soir déjà faiblisse La lumière sur l’horizon, Restons en tenue de service.
La première sorte, nous la connaissons bien : c’est le fardeau qui pèse, qui est pénible – c’est sa définition. En ce moment, on peut même avoir l’impression qu’il nous écrase. Comment se relever après cette deuxième vague d’épidémie qui met un coup d’arrêt à l’activité économique du pays ? Que faire s’il y a une troisième vague ? L’incertitude de l’avenir – on ne peut guère voir au-delà de quinze jours – est intenable, au point de nous paralyser. On est comme sidéré.
"Je tressaille de joie dans le Seigneur... car il m'a vêtue des vêtements du salut." A partir de cette parole tirée du livre du prophète Isaïe, le P. Xavier Jahan, jésuite, nous invite à nous revêtir de cette tenue de travail qu'est l'Esprit pour accomplir la "douce tâche" que Dieu nous a confiée. Depuis la cité de Paray-le-Monial où il écrit ces lignes, il nous rappelle que le "premier lieu de la venue de Dieu dans ce monde, dans notre monde, c’est nous-mêmes, c’est en nous-mêmes ! " En avançant vers Noël, à nous de nous remettre en offrandes "dans le Cœur même de Jésus." Il nous aide à voir que "dans un temps pourtant si incertain, le Royaume est là, visible, tangible."
Entrer en Avent, c’est accepter de n’être plus ce petit soldat qui court sur son rempart intérieur pour colmater chaque brèche des murailles. Entrer en Avent, c’est consentir à entrer dans le vrai mouvement de la vie spirituelle : celui d’être là, pour accueillir la vie qui vient, Dieu lui-même. Et ne pas vouloir être le maître de ce mouvement-là.
